ATELIER PRATIQUE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE EN SITUATIONS D’URGENCES HUMANITAIRES (VBG-SUH)

Atelier organisé par le cabinet MayaDigit en partenariat avec groupe zmg multi expertises et SGEF Consulting

 

CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Depuis 2012, nos populations font face de plus en plus durement, à des urgences de tous ordres. C’est le cas, notamment des violences basées sur le genre (VBG). Qu’il s’agisse donc de la République Démocratique du Congo, du Cameroun, du Tchad, de la Centrafrique, du Niger, du Mali, de la Mauritanie, de la Guinée Conakry, ou de du Burkina Faso entre autres, il est à noter que la gente féminine dans ces pays sont victimes des VBG. Contre ces VBG, il est indispensable de noter que des réponses sont certes conçues et mises en œuvre[1], même si elles demeurent insuffisantes et à faible impact.

En effet, il émerge au Burkina Faso que 1 034 609 personnes avaient été contraintes de fuir leurs villages à cause de l’insécurité (CONASUR[2], 2020). Ce rapport note que le nombre de personnes ayant besoin d’une assistance humanitaire est passé de 1,5 million en décembre 2019 à 2,2 millions en janvier 2020. Ce chiffre ne cesse ne s’augmenter et il est passé à 3 533 773 (Plan de Réponse Humanitaire, 2021). Parmi ces personnes, il ressort que 1 535 429 d’entre eux, seront dans le besoin de protection. D’un autre point de vue, le nombre de personnes dans le besoin en matière de Violence Basée sur le Genre passera de 239 825 personnes en 2020 à 666 834 personnes en 2021 réparties dans les régions du Centre-Nord (39%), du Sahel (33%), du Nord (15%), de la Boucle du Mouhoun (4%) de l’Est (8%) et du Centre-Est (1%). Au plan sanitaire, on dénombrait en septembre 2020, selon le rapport reçu du Ministère de la santé, 95 formations sanitaires non fonctionnelles soit 7,5% des formations sanitaires de six régions affectées par l’insécurité et 199 formations sanitaires fonctionnant à minima soit 16%. Cette situation affecte l’offre des soins de santé à tous les niveaux et privant ainsi, plus de 1 171 907 personnes d’accès aux soins de santé.

Par ailleurs, il est ressort dans nombre de rapports sur cette situation, que les mesures avaient été prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie du COVID-19, ont également contribuer à augmenter les risques de VBG à l’endroit des femmes et des filles du fait de l’exposition éventuelle de ces dernières aux violences conjugales et au faibles accès de ces dernières aux services de prise en charge. D’où la nécessité de renforcer les capacités des acteurs de sorte à leur permettre de concevoir et mettre en place des réponses plus adaptées permettant de secourir la gente féminine contre toutes ces violences.

OBJECTIFS DE L’ATELIER

Cet atelier se propose d’outiller les participant(e)s de sorte à leur permettre d’acquérir une expertise dans la mise en œuvre des projets de prévention et de réponse aux VBG en contexte de l’urgence humanitaire. En particulier, cet atelier vise à permettre aux participant(e)s d’acquérir de connaissances approfondies leur permettant d’appliquer les Normes minimales sur la VBG, d’aider les acteurs de la lutte contre la VBG, à prendre les mesures appropriées de sorte à pouvoir appliquer les normes minimales sur les VBG, d’évaluer les éléments de programmation actuels par rapport aux meilleures pratiques internationales et aux orientations mondiales existantes, conformément aux directives énoncées dans les Normes minimales sur la VBG. Par ailleurs, cet atelier vise à outiller les participant(e)s, de sorte à lutter efficacement contre l’exploitation et les abus sexuels ‘’EAS’’. Toute chose leur permettant de travailler en collaboration avec différentes équipes, notamment avec celle des ONG internationales intervenant sur le terrain dans nos pays.

 

[1] Réponses conçues et mises en œuvre par les gouvernements, les partenaires techniques et financiers (PTF), de même que les ONG internationales et locales.

[2] Le conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR).

 

RESULTATS ATTENDUS

Au sortir de cet atelier, les participants seront capables de :

  • Apporter une contribution technique au processus d’élaboration des procédures opérationnelles standards (POS) pour la gestion des cas de VBG adaptées au contexte sécuritaire ;
  • Travailler en santé mentale et soutien psychosocial (SMSPS) comme des Gestionnaires de cas) ;
  • Former, appuyer et orienter les gestionnaires de cas en SMSPS ;
  • Organiser le service de la gestion des cas des survivantes de la VBG suivant les normes standards inter-agence de la VBG en situation d’urgence ;
  • Organiser des actions de sensibilisation axées sur les risques des VBG,
  • Distribuer des kits de dignité au profit des femmes et filles les plus vulnérables dans les zones d’intervention du projet des organisations internationales ;
  • Elaborer des plans d’actions en cohérence avec l’organisation et la mise en œuvre des activités SR/VBG en urgence ;
  • Contribuer à l’amélioration de la qualité des services de soutien destinés aux filles et femmes victimes de VBG ;
  • Développer des stratégies de renforcement des capacités des femmes et des adolescentes à risque de VBG ;
  • Elaborer une stratégie et un plan d’accompagnement des organisations communautaires (féminines) de base ;
  • Organiser des séances de plaidoyer en faveur des femmes et filles au niveau de la base à travers des tribunes d’expression communautaire ;
  • Rendre visibles les actions développées dans le cadre du projet des organisations internationales ;
  • Développer des stratégies de pérennisation des interventions au niveau endogène ;
  • Mener des enquêtes rapides périodiques d’évaluation des besoins en lien avec les VBG
  • Elaborer la cartographie des acteurs VBG dans chaque localité ciblée par les projets ;
  • Elaborer la cartographie des services de prise en charge sanitaire, judiciaire et psychologique ;
  • Proposer des mécanismes de capitalisation et de documentation des expériences réussies basées sur des évidences ;
  • Identifier et documenter les bonnes pratiques en matière de lutte contre les VBG et de réponse y compris la réponse sanitaire
  • Participer à l’animation des centres intégrés de prise en charge (sanitaire, psychosociale et juridique) ;
  • Mettre en place des espaces sûrs de protection pour les femmes et les filles dans les zones d’intervention et les animer ;
  • Représenter la coordination du domaine de responsabilité VBG au cas où son organisation ne dispose d’aucun staff dans la zone d’intervention sous sa charge ;
  • Conduire une campagne de diffusion des récits de vie des survivantes de VBG dans le respect des directives en matière de partage des informations.

METHODOLOGIE

Pour fournir des réponses appropriées, efficaces et durables, cet atelier s’appuie d’une part sur les normes interagences et lignes directrices des bailleurs aux financements spécialisés des qui financent les projets et programmes en réponse aux VBG dans les situations d’urgence humanitaire. L’objectif de faire reposer cette consultation sur les normes interagences, c’est de permettre aux participant(e)s de pouvoir concevoir et piloter l’action quelle que soit l’organisation au sein de laquelle, ils.elles seront appelé(e)s à opérer. Ainsi, pour s’assurer de l’impact du transfert de compétences aux participant(e)s dans le cadre de cette intervention, les consultants utiliserons le croisement de deux modèles à savoir, le modèle de Kirk Patrick et le Learning by doing, d’autre part. En effet, le Learning by doing est une méthode de formation consistant à « apprendre en faisant ». Il constitue une méthode d’apprentissage actif devant faciliter le transfert de compétences plus rapide et efficacement. Dans le souci vérifier cette efficacité dans la dynamique de l’atelier de sorte à détecter et corriger d’éventuelle faible dans la cinétique de la formation, la méthode du Learning by doing sera croisée avec le modèle de Kirk Patrick. Tant, ce modèle permettra au consultant de mesurer les résultats des activités de renforcement des compétences qu’ils délivrent de sorte à les recadrer en temps opportun.

Par ailleurs, il importe de noter que le consultant fera des présentations sur PowerPoint combinées aux exercices pratiques courte. Toute chose facilitant une application immédiate des différents modules dans un premier temps. Ces applications séquentielles seront suivies d’études de cas qui seront traités individuellement ou en groupe pour permettre aux participant(e)s de poser des questions et ainsi, favoriser le partage d’expériences entre l’ensemble des acteurs. Par ailleurs, en plus des modules (au format pdf), toutes les séances seront enregistrées au format MP4 et partagées avec l’ensemble des participant(e)s. En outre, l’atelier sera assorti de la mise en place d’un réseau d’acteurs pouvant continuer à travailler ensemble pour une meilleure protection de l’enfance en situation d’urgence dans nos différents pays.

PUBLIC CIBLE

Cet atelier est destiné à un large éventail d’acteurs et d’organismes engagés à comprendre et à appliquer les principaux éléments de programmation en matière de lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) en situation d’urgences humanitaires. Il s’agit notamment des acteurs et les organismes mettant en œuvre la programmation spécialisée visant la lutte contre les VBG. Sans pré –  requis spécifique, cet atelier s’adresse toutefois aux acteurs ayant reçu une formation spéciale à cette fin ou ayant de l’expérience dans ce domaine, de même qu’aux organismes qui mettent en œuvre des programmes ciblés de prévention ou d’intervention en matière de VBG.

Il s’agit entre autres des organisations de femmes ; des partenaires gouvernementaux ; des acteurs humanitaires qui travaillent sur la programmation et les compétences spécialisées relatives à la lutte contre les VBG dans le cadre de leur travail thématique (santé, de l’état de droit, des moyens de subsistance, la Santé mentale et le soutien psychosocial (SMSPS)), y compris les acteurs et les organisations soutenant les femmes et les filles en situation de handicap et confrontées aux urgences de tous ordres comme celles relatives aux inégalités genres, en incluant les opérateurs chargés de superviser la gestion des informations ou de mettre en œuvre le système d’information VBG au sein de leurs organisations, comme les gestionnaire et projets et  opérateurs MEAL des projets et programmes en situation d’urgence humanitaire.

MODULES :

Pour atteindre les objectifs de l’atelier, les modules suivants sont retenus au programme :

Module 1 : Comprendre la violence basée sur le genre

A l’issue de ce module, les participant(e)s, maîtrisent les différents aspects en lien avec les principes directeurs de l’action contre la VBG, la participation et autonomisation des femmes et des filles, la prise en charge et soutien du personnel, les soins de santé pour les survivantes de VBG, le soutien psychosocial, la gestion de cas de VBG, le systèmes d’orientations, les espaces sûrs à l’usage des femmes et des filles, la sécurité et atténuation des risques, la justice et aide judiciaire, les trousses d’hygiène féminine, aide en espèces et en bons d’achat, l’autonomisation économique et moyens de subsistance, la transformation des systèmes et des normes sociales, la collecte et utilisation des données sur les survivantes, la coordination de l’action contre la VBG et les examen initial, suivi et évaluation, entre autres. Les points suivants sont donc retenus, notamment :

  • Un aperçu des concepts clés
  • La prévalence et les formes de VBG
  • Causes et facteurs de VBG – L’arbre de la VBG
  • Module 1 de révision

 

Module 2 : Cadre de la lutte contre la violence basée sur le genre dans les situations d’urgence

À la fin de ce module, les participant(e)s pourront décrire le cadre environnemental de la VBG et identifier les interventions à tous les niveaux du cadre environnemental pour lutter contre la VBG dans les situations d’urgence. De même, les participant(e)s, pourront identifier les approches clés sur lesquelles reposent les travaux de prévention et de prise en charge de la VBG à tous les niveaux et à tous les stades des interventions d’urgence d’une part. D’autre part, ils/elles seront capables d’expliquer l’intérêt de la coordination en matière de VBG et l’utilité des Directives de l’IASC sur la VBG pour appuyer les actions inter organisations. Enfin, ils/elles pourront appliquer ce cadre et ces approches à une étude de cas tirée d’un fait réel. Sur cette base, les points suivants sont retenus :

  • Cadre d’intervention
  • Prévention et prise en charge dans le cadre d’interventions multisectorielles
  • Coordination
  • Module 2 révision

Module 3 : Prévention de la violence basée sur le genre dans les situations d’urgence

À la fin de ce module, les participant(e)s pourront présenter les actions clés de prévention de la VBG dans les situations d’urgence et les acteurs concernés. De même, ils/elles seront capables d’appliquer vos connaissances à des plans d’actions de prévention, avec des méthodes de recueil d’informations permettant d’identifier les risques et les types de VBG dans les situations d’urgence. Enfin, ils/elles vont pouvoir appliquer les stratégies permettant de mettre fin à l’impunité. Sr cette base, les points suivants seront abordés

  • Présentation des actions de prévention
  • Réduction des risques et des vulnérabilités
  • Plan d’actions de prévention
  • Mettre fin à l’impunité
  • Module 3 révision

Module 4 : Prise en charge de la violence basée sur le genre dans les situations d’urgence

À la fin de ce module, les participant(e)s pourront appliquer les principes élémentaires de la prise en charge des cas de VBG à une étude de cas tirée d’un fait réel. Ils/elles pourront définir le rôle du secteur de la santé dans la prise en charge des cas de VBG dans les situations d’urgence et citer trois éléments clés de prise en charge. Par ailleurs, ils pourront, identifier les conséquences psychosociales de la VBG et expliquer comment le respect des principes élémentaires peut favoriser le relèvement des survivant(e)s. Enfin, ils/elles pourront présenter la prise en charge sur le plan de la santé mentale et de l’assistance psychosociale et citer trois facteurs protecteurs favorisant le relèvement. Partant, les points suivants seront abordés :

  • Prise en charge centrée sur les survivant(e)s
  • Soins centrés sur les survivant(e)s
  • Assistance mentale et psychosociale
  • Gestion du dossier médical

Module 5 : Gestion des informations et VBG

A partir d’un ensemble d’outils, ce module met plus particulièrement l’accent sur l’importance d’une gestion efficace des informations dans le secteur de la prestation et de la coordination des services VBG, et sur la manière dont le système d’information VBG s’inscrit dans une vue d’ensemble. Les points suivants y seront abordés, entre autres :

  • La gestion des informations sur la VBG : collecte, analyse, stockage et diffusion des données
  • Les difficultés de la gestion des informations sur la VBG

Module 6 : L’outil de classification des VBG

Ce module présente en détail, l’outil de classification des VBG enregistrées. Il explique comment il standardise la terminologie et le système de classification employés par les acteurs de la lutte contre la VBG. Par ailleurs, il indique comment l’utiliser correctement, et contient des réponses approfondies aux questions fréquemment posées, entre autres. De ce qui précède, il importe de noter que ce module abordera entre autres, les points suivants :

  • Introduction à l’outil de classification de la VBG
  • Standardiser les types de VBG et leurs définitions
  • Standardiser les procédures de classification des incidents
  • Les écueils courants à éviter dans la classification des incidents
  • Contextes de cas

Module 7 : Les Formulaires d’admission et de consentement

Ce module renforce les capacités des opérateurs directement en contact avec les survivant(e)s visant à leur faciliter les services qu’ils leur rendent grâce à l’utilisations de formulaires. De ce fait, ils seront capables de concevoir des formulaires d’admission et de consentement, et pour les superviseurs responsables, de former ces travailleurs sociaux à utiliser ces nouveaux formulaires. Ce module permet par ailleurs aux acteurs sociaux de se familiariser avec le contenu et le format des formulaires en présentant le nouveau formulaire de consentement et le nouveau formulaire d’admission question par question, tout en apportant d’amples détails. Des études de cas offriront aux participant(e)s, une occasion supplémentaire de pratiquer le remplissage des formulaires à partir d’exemples d’incidents courants. Pour prendre en compte tous les aspects précédents, ce module expose les points suivants, entre autres :

  • Le Formulaire d’admission et d’évaluation initiale
  • Instructions
  • Informations administratives
  • Renseignements du/de la survivant(e)
  • Détails de l’incident
  • Renseignements sur l’agresseur présumé
  • Mesures prévues / mesures prises
  • Point d’évaluation
  • Le Formulaire de consentement à la divulgation d’informations
  • Remplir le formulaire de consentement

Module 8 : Le Registre des incidents et la saisie des données

Ce module renforce les capacités des participant(e)s sur les outils des informations des formulaires d’admission dans la base de données du système d’information qu’ils ou qu’elles créeront : c’est le Registre des incidents (RI). Ce module présente le RI, explique comment l’installer dans le contexte des organisations des participant(e)s. Il contient des instructions détaillées sur la saisie des données ainsi que des activités pour mettre ces compétences en pratique. Il aborde donc différents points, à savoir :

  • Introduction aux principales fonctions du RI
  • Renseignements du/de la survivant(e)
  • Détails de l’incident
  • Renseignements sur l’auteur présumé

Module 9 : Utiliser le Registre des incidents pour la production de rapports

Ce module renforce les capacités des acteurs aussi bien en de la saisie des données qu’en conduite de l’entretien du Registre des incidents. Il les appuie aussi dans l’utilisation et dans l’analyse du RI de sorte à leur permettre de produire des statistiques pour nourrir les rapports qu’ils produiront. Ce présent module, aborde donc les points suivants :

  • Statistiques mensuelles
  • Premiers pas avec la feuille de calcul Statistiques mensuelles
  • Statistiques générales
  • Statistiques sur les survivants
  • Statistiques sur les incidents
  • Statistiques sur les agresseurs présumés
  • Statistiques sur les parcours de soins
  • Type de VBG par sexe & par âge
  • Suivi des parcours de soins
  • Type de VBG par contexte de cas
  • Résolution des problèmes.

Module 10 : Le partage des données sur les cas de VBG et l’élaboration d’un protocole du partage des informations

Ce présent module s’adresse à tous les acteurs, notamment les parties prenantes aux discussions inter organisations sur la diffusion des informations, aux personnes qui participent aux réunions de coordination et aux réunions du groupe de travail, et à celles qui produisent des données et les communiquent à d’autres acteurs humanitaires et prestataires de services du secteur de la VBG. De ce fait, ce module s’attache à expliquer les avantages et les dangers potentiels de la diffusion de données sur la VBG en les guidant à travers chacune des étapes à suivre pour établir un protocole de diffusion des informations. Tant, le modèle de protocole de diffusion des informations qui sera élaborer ensemble aves les participant(e)s, expliqué en détail, est fourni à l’usage des réseaux inter organisations soucieux de diffuser leurs informations de manière sûre, éthique et efficace. Ainsi, les ce module permettra aux participant(e)s de répondre aux questions suivantes :

  • Quels sont les points à prendre en compte avant toute diffusion d’informations ?
  • Pourquoi faut-il communiquer des informations ?
  • Quand faut-il communiquer des informations ?
  • Comment élaborer un protocole du partage des informations ?
  • Quels sont les techniques de production de rapports ?

CONTACTS UTILES:

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